La fiche technique :
- Espagne (Navarre) - Dénivelé 110 m - 3H30+3H00 - 17,7 km
- Niveau : moyen
- Date : 17 novembre 2017
- Carte : SUA Bardenas - Scale: 1:35.000 - Version: 2010 - Source: SUA Ediciones (en fait la carte gratuite Spain_topo_IGN est aussi bien sinon mieux)
- Accès : depuis Arguedas suivre la route jusqu'au centre d'information puis continuer en laissant à gauche la piste vers le Castildetierra, le départ est alors à 1,5 km.
- Parking : Juste au départ de la piste .
- Difficultés : (Voir explications ci dessous)
Le balcon de Pilatos en résumé :
Après les grands classiques : Piskerra, Penaflor et Ralla-Rallon nous avons voulu explorer cette zone moins fréquentée du Balcon de Pilatos. Sur internet les occurrences rares, laissaient entrevoir un paysage hors du commun. Nous n'avons pas été déçus, ce fut le plus beau circuit de ces 4 jours aux Bardenas.
Aux Bardenas tout est différent. Nous avions constaté les 3 jours précédents qu'une fois sur la mesa (plateau tabulaire) la vue sur les parois était relativement limitée à cause des abrupts. Nous avons donc pour ce dernier circuit, pris l'option de privilégier le contournement du Balcon de Pilatos plutôt que son ascension.
Aux Bardenas tout est différent. Nous avions constaté les 3 jours précédents qu'une fois sur la mesa (plateau tabulaire) la vue sur les parois était relativement limitée à cause des abrupts. Nous avons donc pour ce dernier circuit, pris l'option de privilégier le contournement du Balcon de Pilatos plutôt que son ascension.
Suite à un aller par une piste facile, le contournement du balcon par sa base réserve des vues spectaculaires.L'incursion dans la partie amont de l'étroit barranco entre Le Balcon de Pilatos et Le Cabezo de la Cruz del Pelotero est tout simplement magique. Le retour se fait presque entièrement dans le Barranco de Valfondo dont la partie aval par temps humide peut se révéler compliquée à parcourir.
Le « semi-désert » des Bardenas Reales (Spain.info)
Le Castildetierra symbole des Bardenas
Lien vers SPAIN INFO
Lien vers Tourisme Navarre
Abstract de SPAIN INFO :
"Au sud-est de la Navarre, s'étend ce parc naturel de 41 845 hectares qui a été classé par l'UNESCO réserve de la biosphère (2000) et qui compte trois réserves naturelles.
"Au sud-est de la Navarre, s'étend ce parc naturel de 41 845 hectares qui a été classé par l'UNESCO réserve de la biosphère (2000) et qui compte trois réserves naturelles.
Il s'agit d'un paysage en partie semi-désertique où les pluies torrentielles ont sculpté le terrain formé de gypse et d'argile. De vastes plaines alternent avec des ravins, des falaises et des collines pouvant atteindre 600 mètres de hauteur.
La Bardena Blanca regroupe les paysages les plus blancs, au substrat d'argile, avec une végétation steppique. La région connue sous le nom de « Bardena Negra » est plantée de forêts de pins d'Alep et recouverte de sols argileux. Trois sites concrets ont obtenu le statut de réserve naturelle, ce qui contribue à protéger davantage la richesse des paysages de l'endroit. C'est le cas du Vedado de Eguaras, où l'on pourra admirer un petit cirque entouré de ravins argileux et planté de sabines, de chênes tauzins et de romarins. Le lieu-dit « Rincón de Bú » renferme des défilés où font leur nid les grand-ducs, les aigles royaux et les percnoptères d'Egypte. Les Caídas de la Negra, quant à elles, sont une série de crevasses pouvant atteindre 270 mètres de profondeur.
Au total, les Bardenas Reales abritent environ 24 espèces d'oiseaux rapaces (faucon pèlerin, aigle botté, vautour fauve...), en plus d'une avifaune steppique, comme l'outarde ou l'alouette. Le parc naturel abrite aussi plus de 28 espèces différentes de mammifères, dont huit sont des micro-mammifères, comme la pachyure ou la souris à queue courte. Les bassins aussi bien naturels qu'artificiels abritent, entre autres, des truites, des barbeaux communs et des tanches. Autour des bassins, nous observons des tritons, des grenouilles et de nombreux reptiles, dont le lézard ocellé, la couleuvre à échelons ou le tortue d'eau douce. des grenouilles et de nombreux reptiles, dont le lézard ocellé, la couleuvre à échelons ou le tortue d'eau douce."
Randonner en sécurité dans les Bardenas.
Les Bardenas Reales de par leur spécificité nécessitent impérativement de respecter les conseils de sécurité suivants qui s'ajoutent aux classiques interdictions propres aux réserves naturelles:
1_La zone interdite :
La zone ceinturée par une piste en terre de 22 km constitue un polygone de tir pour l'armée de l'air espagnole qui s'y entraîne deux fois par jour. Il est donc strictement interdit de pénétrer à l'intérieur de l'anneau.
2_La Saison :
Pour la protection des oiseaux certains itinéraires sont interdits pendant les périodes de nidification ( en gros de mars à mi septembre )
Voir pour le détail le remarquable site de Frédéric Moncoqut (Page info tourisme) : Lien
Par ailleurs s'agissant d'un semi désert l'automne s'avère être la saison idéale, de plus vous serez peu dérangés par les groupes de touristes promenés par les agences.
3_La météo :
Les jours de pluie, le terrain est impraticable et dangereux (argile=patinoire, coulées de boue, montée des eaux dans les barrancos...)
4_Les barrancos :
4_Les barrancos :
Les barrancos sont bordés de falaises en terre argileuse sujettes aux éboulements, des chutes de pierre peuvent survenir comme sur tout terrain très pentu en montagne.
De plus après un orage leur simple traversée peut devenir dangereuse voire carrément impossible
5_L'Orientation :
De plus après un orage leur simple traversée peut devenir dangereuse voire carrément impossible
5_L'Orientation :
Même sur les itinéraires les plus classiques, l'orientation n'est pas toujours très évidente. Le GPS en sus de la carte s'avère encore une fois être le compagnon idéal pour sécuriser ses repères et trouver en cas de besoin une porte de sortie.
Conseils spécifiques pour Le balcon de Pilatos.
La randonnée du Balcon de Pilatos telle que décrite par la trace GPS ne présente aucune difficulté technique. Mais la nature du terrain peut la rendre délicate selon les conditions météo.
1_Barranco del Belcho :
Les différents auteurs espagnols recommandent de n'entreprendre sa traversée qu'à l'issue d'une période de plusieurs jours de temps sec. Son lit forme une cuvette argileuse ou le niveau de l'eau peut dépasser 1,5 m.
2_Barranco entre El Balcon de Pilatos et El Cabezo de la cruz del Pelotero :
En fait comme il s'agit d'un aller retour cette exploration constitue une option. Mais franchement c'est le top de la rando. Le risque spécifique est constitué par les éboulements et chutes de pierre.
3_Le retour par le Barranco de Valfondo :
Tout le retour se fait dans le barranco. Nous l'avons fait par temps sec dans les meilleures conditions. Mais à partir du confluent avec le barranco del Belcho, le lit ne pouvait se suivre qu'en traversant des cuvettes d'eau boueuse et nécessitait des contournements incessants. Nous avons donc pris l'option de rejoindre la piste un peu plus tôt que prévu (merci le GPS...).
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Randonnée Bardenas Reales : le balcon de Pilatos en boucle (Espagne / Navarre)
Sa majesté El balcon de Pilatos
Nous avons donc laissé la voiture à l'entrée de la piste au point coté 290 sur la carte SUA à mi chemin entre le Centre d'Information et le Cuartel Militar.
On arrive très vite au Corral abandonné de Listarroz
La piste caillouteuse typique des Bardenas poursuit vers le petit étang Balza Bienzobas
A gauche le Cabezo de Mesalobar dont le nom est déjà une invitation au voyage.
Dans le lointain un autre corral
A l'embranchement il faut continuer plein Sud vers le Barranco del Belcho.
Les épineux arrachés par le Cierzo se regoupent sur la piste....et nous rappelent quelques classiques du Western.
Le Mesalobar depuis le croisement.
Le Barranco del Belcho semble ici bien facile à enjamber.
Mais en regardant les traces de boues sur ses rives on comprend aisement que sa traversée puisse être compliquée voire impossible les lendemains de jours pluvieux.
Dans ces cas là, c'est semble t il un tracteur qu'il faut pour traverser.
Le sol craquelé typique des Bardenas.
Au fil de nos randonnées nous en avons observé de multiples variantes.
Pendant quelques centaines de mètres la piste suit un premier barranco ...
...au relief parfois impressionnant...
...et tourmenté.
Le GPS nous confirme qu'il faut quitter la piste à gauche pour se diriger plein Sud et hors sentier vers le fond du cirque entre les pitons cotés 455 et 465 sur la carte SUA
Nous laissons à droite ce rempart massif
Au dessus de nous ce petit col aurait pu constituer un point d'accès vers le piton 455.
C'est ce que semble indiquer la surcharge portée sur la carte SUA.
Nous avançons vers le fond du cirque, les parois sont raides et barrées par des abrupts et des corniches en avancée.
Aucun cairn pour indiquer la meilleure voie d'ascension.
Le col entre le piton 455 et le Balcon.
Le ciel gris éteint les couleurs, mais avec un temps ensoleillé les variations de beiges et d'ocres doivent régaler les photographes.
Détails du paysage. Les ravins sont barrés par des surplombs
Nous traversons un petit ravin et trouvons une trace cairnée qui semble vouloir faire le tour du massif. Nous la suivons.
Derrière nous la crête du 455...
...et le rempart massif sous le petit col.
La progression est très facile et permet d'admirer l'infinie variété des flancs du Pilatos.
Tout à coup le toit crénelé du Balcon semble émerger de sa gangue terreuse.
...peu après enveloppée dans les nuages
La trace en balcon bien cairnée contourne tranquillement les reliefs
Ici une parfaite illustration du phénomène du crénelage. Une couche dure qui se fissure assez régulièrement avec des blocs en forme de pavés qui se détachent.
Nous continuons le contournement du Pilatos
Surprise... sur le plateau 2 vététistes. En fait la piste du Corral de Pepe el Hornero est juste derrière....
Le Pilatos semble vouloir nous gratifier d'une seconde épaule crénelée sur son flanc est.
Plus de doute, nous avons bien devant nous ce cylindre parfait.
Il mérite bien une série de clichés...
Devant nous le fond du barranco qui sépare le Balcon de Pilatos à droite, du Cabezo de la Cruz del Pelotero à gauche.
Sur les flancs du barranco une formation géologique unique avec une strate médiane ocre rouge.
Impossible de ne pas y aller la curiosité est trop forte.
Au zoom c'est encore plus spectaculaire
Nous voici arrivés dans la partie haute du barranco. Jusqu'ou pourrons nous le remonter ?
Au dessus à droite le Pilatos toujours aussi mystérieux...
Tout semble facile, on y va...
Dans les profondeurs du barranco...
C'est trop beau...et ça continue...mais attention aux chutes de pierre...
Une étroitesse, il faut se faufiler ...ce doit être terrible pendant les orages...
En haut de la cheminée le Paradis ?
Après, les parois du barranco semblaient se refermer rendant la sortie impossible.
(En fait, plus tard, en rentrant la trace GPS dans le logiciel TwoNav, je me suis rendu compte que j'étais à quelques dizaines de mètres seulement du circuit de crête suggéré sur la carte SUA, mais la sortie était t elle possible sans escalade ???)
C'est émerveillés que nous avons refait le chemin en sens inverse.
Nous sortons du barranco avec l'impression d'avoir vu un paysage exceptionnel.
Et miracle, le soleil se décide enfin à éclairer le Balcon de Pilatos.
Nous reprenons la trace en balcon sur le flanc du Cabezo de la Cruz del Pelotero.
Il fait chaud pour un 17 novembre. Trois jours plus tôt sur la Piskerra nous étions en veste de montagne. Magie de l'Espagne...
Au premier plan les "Badlands" et au fond la mesa Plana de Sagasti
On devine à peine devant nous l'entaille du barranco de Valfondo
Un dernier regard sur le Pelotero
Le barranco de Valfondo large comme une piste...
Tout de suite le barranco devient encaissé, mais le terrain est très facile.
Nous allons le parcourir sur plus de 3 km.
Le ravinement creuse les parois qui semblent prêtes à s'effondrer...
Un effondrement spectaculaire. Mieux vaut éviter de traîner sous les falaises...
Argile craquelée dans le barranco de Valfondo
Au confluent de deux barrancos une piste qui traverse permet de sortir (vers Chimorra ) et de rejoindre facilement l'itinéraire du matin. Mais nous la laissons et continuons vers l'aval.
Le paysage évolue, le lit s'élargit, les rives s'abaissent et une végétation dense (tamaris) encombre maintenant le lit du barranco
Des rigoles secondaires moins encombrées facilitent la progression.
Mais régulièrement il faut traverser le lit principal ici à sec.
Après un orage c'est sans doute plus d'un mètre d'eau qu'il faudrait enjamber.
D’où l’intérêt de l'échappatoire mentionné plus haut.
Au loin le Corral del Belcho, le paysage s'élargit encore.
Le lit principal n'est plus évident, il est remplacé par de multiples rigoles
Pour faciliter la progression, nous prenons ici l'option de rechercher une sortie sur la gauche en vue de retrouver la piste de ce matin
C'est sans difficulté que nous traversons ces "badlands" et rejoignons la piste en 10 minutes
Arrivée sur la piste, nous bouclons le circuit en reprenant l'itinéraire du matin
La Balza de Bienzobas. L'arrivée n'est plus très loin.
On arrive très vite au Corral abandonné de Listarroz
La piste caillouteuse typique des Bardenas poursuit vers le petit étang Balza Bienzobas
A gauche le Cabezo de Mesalobar dont le nom est déjà une invitation au voyage.
Dans le lointain un autre corral
A l'embranchement il faut continuer plein Sud vers le Barranco del Belcho.
Les épineux arrachés par le Cierzo se regoupent sur la piste....et nous rappelent quelques classiques du Western.
Le Mesalobar depuis le croisement.
Le Barranco del Belcho semble ici bien facile à enjamber.
Mais en regardant les traces de boues sur ses rives on comprend aisement que sa traversée puisse être compliquée voire impossible les lendemains de jours pluvieux.
Dans ces cas là, c'est semble t il un tracteur qu'il faut pour traverser.
Le sol craquelé typique des Bardenas.
Au fil de nos randonnées nous en avons observé de multiples variantes.
Nous approchons des premiers reliefs.
Toutes les surfaces planes, même les plus improbables en haut des mesa semblent cultivées.
Pendant quelques centaines de mètres la piste suit un premier barranco ...
...et tourmenté.
Le GPS nous confirme qu'il faut quitter la piste à gauche pour se diriger plein Sud et hors sentier vers le fond du cirque entre les pitons cotés 455 et 465 sur la carte SUA
Nous laissons à droite ce rempart massif
Au dessus de nous ce petit col aurait pu constituer un point d'accès vers le piton 455.
C'est ce que semble indiquer la surcharge portée sur la carte SUA.
Au dessus à gauche, le plateau qui constitue la crête du Balcon de Pilatos.
Nous avançons vers le fond du cirque, les parois sont raides et barrées par des abrupts et des corniches en avancée.
Aucun cairn pour indiquer la meilleure voie d'ascension.
Le col entre le piton 455 et le Balcon.
Le ciel gris éteint les couleurs, mais avec un temps ensoleillé les variations de beiges et d'ocres doivent régaler les photographes.
Détails du paysage. Les ravins sont barrés par des surplombs
Nous traversons un petit ravin et trouvons une trace cairnée qui semble vouloir faire le tour du massif. Nous la suivons.
Derrière nous la crête du 455...
...et le rempart massif sous le petit col.
La progression est très facile et permet d'admirer l'infinie variété des flancs du Pilatos.
Tout à coup le toit crénelé du Balcon semble émerger de sa gangue terreuse.
La formidable muraille du Balcon du Pilatos apparaît enfin...
...peu après enveloppée dans les nuages
La trace en balcon bien cairnée contourne tranquillement les reliefs
Ici une parfaite illustration du phénomène du crénelage. Une couche dure qui se fissure assez régulièrement avec des blocs en forme de pavés qui se détachent.
La même chose, mais en plus gigantesque à l'étage supérieur
Nous continuons le contournement du Pilatos
Surprise... sur le plateau 2 vététistes. En fait la piste du Corral de Pepe el Hornero est juste derrière....
Le Pilatos semble vouloir nous gratifier d'une seconde épaule crénelée sur son flanc est.
Plus de doute, nous avons bien devant nous ce cylindre parfait.
Son relief totalement différent de ce qui l'entoure laisse penser qu'il s'agit de quelque chose d'unique et mystérieux émergeant lentement de la terre comme un vaisseau spatial.
Il mérite bien une série de clichés...
Sur les flancs du barranco une formation géologique unique avec une strate médiane ocre rouge.
Impossible de ne pas y aller la curiosité est trop forte.
Au zoom c'est encore plus spectaculaire
Au dessus à droite le Pilatos toujours aussi mystérieux...
Tout semble facile, on y va...
Dans les profondeurs du barranco...
C'est trop beau...et ça continue...mais attention aux chutes de pierre...
Une étroitesse, il faut se faufiler ...ce doit être terrible pendant les orages...
En haut de la cheminée le Paradis ?
Après, les parois du barranco semblaient se refermer rendant la sortie impossible.
(En fait, plus tard, en rentrant la trace GPS dans le logiciel TwoNav, je me suis rendu compte que j'étais à quelques dizaines de mètres seulement du circuit de crête suggéré sur la carte SUA, mais la sortie était t elle possible sans escalade ???)
C'est émerveillés que nous avons refait le chemin en sens inverse.
Nous sortons du barranco avec l'impression d'avoir vu un paysage exceptionnel.
Et miracle, le soleil se décide enfin à éclairer le Balcon de Pilatos.
Au sortir du barranco encore une curiosité géologique
Nous reprenons la trace en balcon sur le flanc du Cabezo de la Cruz del Pelotero.
Il fait chaud pour un 17 novembre. Trois jours plus tôt sur la Piskerra nous étions en veste de montagne. Magie de l'Espagne...
Au premier plan les "Badlands" et au fond la mesa Plana de Sagasti
On devine à peine devant nous l'entaille du barranco de Valfondo
Le barranco de Valfondo large comme une piste...
Tout de suite le barranco devient encaissé, mais le terrain est très facile.
Nous allons le parcourir sur plus de 3 km.
Le ravinement creuse les parois qui semblent prêtes à s'effondrer...
Un effondrement spectaculaire. Mieux vaut éviter de traîner sous les falaises...
Argile craquelée dans le barranco de Valfondo
Au confluent de deux barrancos une piste qui traverse permet de sortir (vers Chimorra ) et de rejoindre facilement l'itinéraire du matin. Mais nous la laissons et continuons vers l'aval.
Le paysage évolue, le lit s'élargit, les rives s'abaissent et une végétation dense (tamaris) encombre maintenant le lit du barranco
Des rigoles secondaires moins encombrées facilitent la progression.
Mais régulièrement il faut traverser le lit principal ici à sec.
Après un orage c'est sans doute plus d'un mètre d'eau qu'il faudrait enjamber.
D’où l’intérêt de l'échappatoire mentionné plus haut.
Au loin le Corral del Belcho, le paysage s'élargit encore.
Le lit principal n'est plus évident, il est remplacé par de multiples rigoles
Pour faciliter la progression, nous prenons ici l'option de rechercher une sortie sur la gauche en vue de retrouver la piste de ce matin
C'est sans difficulté que nous traversons ces "badlands" et rejoignons la piste en 10 minutes
Arrivée sur la piste, nous bouclons le circuit en reprenant l'itinéraire du matin
La Balza de Bienzobas. L'arrivée n'est plus très loin.
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